Samedi dernier (9 octobre) à Rome, des centaines de fascistes ont attaqué et saccagé le siège national de la CGIL (la Confédération Générale du Travail Italienne).
Cela s’est produit pendant une manifestation contre le « passe vert » (le passe sanitaire italien), rendu obligatoire sur les lieux de travail à partir du 15 octobre. Cette mesure a déchaîné une vague de colère parmi les travailleurs (mais pas chez la majorité d’entre eux), et surtout parmi la petite-bourgeoisie et le lumpenprolétariat. Cette colère confuse a ouvert un certain espace politique pour la droite et l’extrême droite.