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Un nouveau variant inquiétant de la COVID-19 est apparu, appelé B.1.1.529 ou Omicron. Cette souche est le résultat inévitable de la course effrénée aux profits à court terme des capitalistes, qui font perdurer ce cauchemar pandémique interminable.

La manifestation tant attendue de l’opposition au gouvernement cubain, prévue pour le 15 novembre (et donc surnommée 15N), n’a finalement pas eu lieu. Les liens de ses organisateurs avec Washington et avec des éléments contre-révolutionnaires et terroristes ont ôté toute légitimité à leurs appels. La répression policière ciblée a fait le reste.

La situation économique et politique en Haïti continue de se détériorer, sans que la souffrance des masses ne semble s’arrêter. Le problème des gangs, qui prend de l’ampleur depuis un certain temps, atteint maintenant des niveaux de crise, les gangs bloquant les ports et empêchant la livraison de carburant dans tout le pays dans le but de forcer la démission du premier ministre Ariel Henry.

La crise à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie continue son escalade. Le 8 novembre, environ 4 000 réfugiés sont arrivés dans la région de Kuźnica, et ont essayé de franchir les barrières frontalières. Les gardes-frontières polonais leur ont tiré dessus avec du gaz lacrymogène. Le nombre de réfugiés à la frontière augmente de jour en jour. L’Etat polonais a déjà dépêché de nombreuses unités de gardes-frontières, de soldats, de policiers et même des forces anti-terroristes. Des groupes nationalistes extrémistes ont aussi commencé à organiser des patrouilles de volontaires à la frontière. Au moins cinq personnes sont déjà mortes de froid dans le “no-man’s-land” gelé qui sépare

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Au Soudan, le gouvernement de transition a été renversé par un coup d’Etat militaire. Ce putsch est la conséquence inévitable de la tentative de réconciliation entre les dirigeants de l’insurrection de 2019 et les forces de la contre-révolution. Le peuple est retourné en masse dans les rues, prouvant que le potentiel de la révolution soudanaise n’est pas épuisé. Il faut mener une lutte sans merci pour vaincre les généraux réactionnaires une bonne fois pour toutes.

Les États-Unis ont été frappés par une série de grèves d’une ampleur telle que le mois d’octobre a été qualifié de « Striketober ». Toute une série de secteurs ont été touchés : des soins de santé à la construction, de la charpenterie aux mines de charbon, des médias aux communications, de la confection de friandises aux céréales. Plus de 100 000 travailleurs se sont dotés de mandats de grève au cours du mois d’octobre.

Cette année marque le 500e anniversaire de la capture de Cuauhtémoc [le dernier souverain aztèque, NDT] le 13 août 1521 par les envahisseurs espagnols, un événement qui représente la chute de Mexico-Tenochtitlán. Cette chute a représenté une étape très importante dans le processus d’ascension du capitalisme et de sa domination mondiale. Elle a constitué l’un des points de départ de la mondialisation capitaliste. Et elle a représenté un choc entre deux modes de production : le capitalisme dans son premier stade de développement et le mode de production du monde méso-américain, avec ses propres particularités.

Samedi dernier (9 octobre) à Rome, des centaines de fascistes ont attaqué et saccagé le siège national de la CGIL (la Confédération Générale du Travail Italienne).

Cela s’est produit pendant une manifestation contre le « passe vert » (le passe sanitaire italien), rendu obligatoire sur les lieux de travail à partir du 15 octobre. Cette mesure a déchaîné une vague de colère parmi les travailleurs (mais pas chez la majorité d’entre eux), et surtout parmi la petite-bourgeoisie et le lumpenprolétariat. Cette colère confuse a ouvert un certain espace politique pour la droite et l’extrême droite.

Contre l’avis de la majorité de la population américaine, le gouvernement « démocratique » du Texas a décidé d’attaquer, une fois de plus, le droit à l’avortement. Dans la foulée de toute une série de mesures du même ordre, une nouvelle loi interdit désormais l’avortement à partir du moment où l’on peut percevoir les battements de cœur du fœtus, soit à peu près six semaines de grossesse. A un stade aussi peu avancé, une femme enceinte n’est parfois même pas consciente de l’être.

Une fuite de données contenant des millions de documents représentant 2,94 téraoctets d’informations a partiellement levé le voile sur les transactions et les actifs extraterritoriaux de plus de 100 milliardaires, dirigeants mondiaux et fonctionnaires. Cette fuite a mis en évidence l’énorme parasitisme de la classe dirigeante, dont la richesse cachée à l’étranger totalise entre 5600 et 32 000 milliards de dollars.

La Cour suprême des États-Unis a voté pour le maintien d’une nouvelle loi dans l’État du Texas qui limite considérablement l’accès à l’avortement. Cette attaque scandaleuse aux droits reproductifs doit être combattue par un mouvement de masse en défense des libertés démocratiques fondamentales, qui sont en ce moment piétinées par le système capitaliste corrompu américain.

Le 9 août dernier, alors que de gigantesques incendies embrasaient les quatre coins du monde, le GIEC [1] publiait un nouveau rapport sur le changement climatique. On y apprend notamment que l’Accord de Paris, signé en 2015 par la plupart des gouvernements de la planète, est complètement caduc : il sous-estime gravement le rythme du réchauffement climatique et l’ampleur des mesures requises pour neutraliser cette évolution. C’est d’autant plus inquiétant que, comme nous l’avions prévu, les grandes puissances

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La plus longue guerre de l’histoire des Etats-Unis s’est achevée dans la honte et l’humiliation pour l’impérialisme américain. Vingt ans après l’invasion de l’Afghanistan, la plus puissante force militaire que le monde ait connue a subi une défaite totale face à une bande de fanatiques religieux arriérés.

Le président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné début juillet. De nombreux détails entourant son assassinat sont encore voilés de mystère. Alors que 27 suspects ont été arrêtés et qu'un total de 44 ont été détenus, dont quatre policiers et 18 anciens soldats colombiens, de nombreuses questions demeurent, notamment sur qui a organisé l'assassinat et pourquoi.